jeudi 22 mars 2012

New York, le nouvel eldorado des Brésiliens.

Ces cariocas qui déferlent dans les magasins chic de Manhattan sont-ils les Russes des tropiques ? À la tête de récentes fortunes, ils dépensent leurs dollars sans compter mais... sans ostentation. Avec un enthousiasme d’enfants gourmands, les nouveaux riches brésiliens consomment le rêve américain. Et savourent leur bonheur.

Ils sont gais, ont la démarche chaloupée, du soleil dans la voix et, désormais, ils sont riches. Les Brésiliens savourent avec délice leur nouveau statut de nation à la santé insolente, quand l’Europe et les États-Unis sont abonnés aux sanglots longs. Avec une croissance, qui même révisée à la baisse, devrait atteindre 3,5 % cette année, la sixième économie mondiale – juste derrière la France et devant le Royaume-Uni – regarde l’avenir avec confiance et gourmandise. En témoignent ces 30 millions de nouveaux  consommateurs récemment sortis de la pauvreté grâce à des programmes sociaux, et une classe moyenne estimée à 100 millions de personnes, 120 millions d’ici à 2014. À lui seul, le pays recenserait 40 % des millionnaires de toute l’Amérique latine. De vieilles et aristocratiques réussites, mais aussi de bien plus récentes, issues de l’agrobusiness, des ressources naturelles (mines, pétrole ou gaz) ou encore de la finance. Soit 155 000 fraîchement fortunés prêts à mordre la vie à pleines dents. Alors, les Brésiliens voyagent. Beaucoup.
Avec un tropisme prononcé pour les États-Unis, qu’ils guignent comme des enfants lorgnent sur un magasin de bonbons.Ce jour-là à New York, sur le stand d’un fabricant de doudounes de luxe, Marcia Pontes regarde sa fille Livia, qui s’amuse à essayer tous les modèles. « On ne peut pas dire que tu en auras vraiment besoin à Rio, mais bon... », soupire-t-elle, avant d’en acheter une « pour les voyages ». Plus tard, Beverly, vendeuse de chez Bloomingdales, confirme : « Depuis deux ou trois ans, la clientèle brésilienne est en augmentation constante. Elle est en général très facile et beaucoup repartent avec une montagne de sacs ! »
« Ils ont, en plus, un attachement particulier pour New York », explique Lillian Holtzclaw Stern, broker chez Sotheby’s Immobilier. « Il y a toujours eu de riches Brésiliens, plutôt “old money” à Manhattan. Ce qui est nouveau, c’est ce flux croissant de visiteurs qui veulent aller à Broadway, faire des courses et la fête. C’est probablement moins intimidant que Paris pour eux. » Ils sont ainsi près de 2 millions à avoir visité les États-Unis en 2010, dont 450 000 pour la Grosse Pomme, laissant au passage pas moins de 5,9 milliards de dollars. « Let them in! » (Qu’on les laisse entrer !) titrait d’ailleurs le sérieux magazine Time il y a quelques mois, faisant allusion aux tracasseries de visas pour les ressortissants brésiliens. Avant, ils venaient pour trouver un travail. Aujourd’hui, ils consomment et créent des emplois. Ils dépensent plus que n’importe quelle autre nationalité : 43,3 millions de dollars par jour dans le monde en moyenne !

samedi 17 mars 2012

UNE GUITARE SUR UNE ILE

Je viens de recevoir d´un lecteur inconnu, ce beau moment musical du guitariste Laercio Ilhabela.


http://www.youtube.com/watch?v=fpit5oiXVE4&feature=channel

Ce même artiste possède dans l´île d´Ilhabela(!) au sud de Rio de Janeiro, une petite pousada qui semble un paradis...

http://www.laercioilhabela.com.br/

lundi 12 mars 2012

Que cette image fasse le tour du monde

Merci de partager ce message et de signer la pétition.

 
J'ai beaucoup plus de respect pour un Guerrier qui protège la Vie -pour nous, pour nos enfants, nos petits-enfants et pour les générations futures- que pour une civilisation superficielle et ses intérêts personnels !
Pendant que les magazines et les chaînes de télévision parlent de la vie des célébrités, le Chef de la Tribu des Kayapo a reçu la pire nouvelle de sa vie : Dilma, la présidente du Brésil, a donné son approbation pour la construction d'une énorme centrale hydroélectrique (la 3ème plus grandes au monde).
C'est la sentence de mort pour tous les peuples vivant prêt du fleuve, car le barrage inondera environ 400 000 hectares de forêt. Plus de 40 000 Indiens devront trouver de nouveaux endroits où vivre. La destruction de l'habitat naturel, la déforestation et la disparition de plusieurs espèces sont des faits !
Ce qui me retourne l'estomac, me fait honte de faire partie de cette culture occidentale, est la réaction du Chef de Tribu des Kayapo lorsqu'il apprend la décision -son geste d'impuissance devant l'avance du progrès du capitalisme, une civilisation moderne qui n'a aucun respect pour les cultures différentes de la leur...
Mais nous savons qu'une image vaut mille mots, et montre le véritable prix à payer pour la "qualité de vie" de nos bourgeois.
Lien du site officiel Raoni se bat: http://raoni.fr/signature-petition-1.phpHabituellement, lorsqu'il se passe des monstruosités dans le monde, Avaaz m'envoie une demande de signature pour une pétition. Mais là, rien. Vous me direz qu'il ne s'agit que de 40 000 indiens… Evidemment, à côté de millions de personnes, ce n'est rien. Et pourtant ! Ces indiens sont les derniers de civilisations anciennes, leur mode de vie diffère profondément des nôtres et sont ancrés dans des valeurs que nous méprisons parfois, nous qui sommes si fiers de produire, fiers d'avoir de l'argent, fiers de progrès dont on se demande si nous avons vraiment raison d'en tirer un orgueil quelconque. Eux vivent encore simplement, ne connaissent pas les smart phones ou autre gadget indispensable mais leur vie est harmonieuse, dans une nature jusque-là préservée. Et au nom de quoi va-t-on leur enlever cela, les obligeant à partir, changer radicalement de mode de vie ?
Est-ce à dire qu'il n'y a plus dans notre monde de place pour ceux qui vivent différemment, que tout doit être aplani, que chacun, au nom de la mondialisation, doit perdre son identité, sa façon de vivre.
Je vous en prie, si cela vous indigne, copiez le texte ci-dessus et faites-le parvenir à tous ceux que vous connaissez ou cliquer sur le lien.

RIO DE JANEIRO VUE PAR UN AS DE LA BD: JUNO

jeudi 8 mars 2012

30 DAUPHINS...

... SE SONT ÉCHOUÉS SUR LA PLAGE DE ARRAIAL DO CABO, PRÉS DE RIO DE JANEIRO.
HEUREUSEMENT, LES PÉCHEURS ET LES BAIGNEURS SE SONT ORGANISÉS  POUR LES REMETTRE Á L´EAU ET LES SAUVER!