vendredi 31 décembre 2010

Deux musées à Salvador

Les musées ne sont pas ce qu’il y a de mieux indiqué à Salvador. Il faut dire que les guides touristiques français ne mettent pas particulièrement en avant non plus la ville pour les collections muséales qu’elle pourrait abriter. Et pourtant… Même si le Brésil est attirant pour sa fête, son soleil, ses plages et ses habitants sympathiques, un petit tour dans certains de ses musées s’avère plus que recommandé pour en comprendre la très riche histoire et la civilisation.
Nous avons pour notre part émaillé notre séjour de trois semaines de quelques incursions dans certains des musées de Salvador, dont le musée d’art sacré (Museu de Arte Sacra), qu’il ne faut manquer à aucun prix (cf. les quelques lignes que je lui avais consacrées dans ce même blog). Deux autres nous ont également plu : le musée d’art de Bahia (Museu de Arte da Bahia) et le Museu Carlos Costa Pinto, proches l’un de l’autre dans la grande avenue du 7-Septembre.
Le musée d’art de Bahia occupe une grosse maison du XIXe siècle, et ses collections sont hétéroclites : beaucoup de tableaux issus de l’école bahianaise de peinture (que notre guide Michelin date de 1764 à 1850) sont ici présentés et ils valent vraiment le détour. Personnellement, j’étais ignorant de ce courant pictural-là et la scénographie permet de s’en imprégner en toute tranquillité (car nous n’y avons pas trouvé une grande foule de visiteurs en nous y rendant, hélas pour le musée, tant mieux pour nous !...). Vous y découvrez également une belle collection de gravures, plans et lithographies anciennes relatives à Salvador : on mesure ce qu’était alors cette ville, plate-forme de départ de matières premières tropicales et port d’arrivée – et de coexistence – d’une population de colons blanche et d’une autre, esclave, noire. Les scènes du XIXe s. montrant les belles dames et les beaux messieurs parés de leurs vêtements et atours européens (dans ce climat tropical !) et accompagnés de leur personnel noir chargé comme des mules donnent à certains quartiers de Salvador facilement reconnaissables une teinte toute particulière, une mise en perspective qui, encore une fois, m’a plongé dans un certain état de réflexion… A l’étage, une très belle collection de meubles et d’objets de maisons coloniales, dont certains secrétaires de toute beauté. Un art d’une grande finesse, un peu exubérant aussi, mais révélateur de beaucoup de richesses…
Le musée Carlos Costa Pinto possède des collections qui reflètent justement le luxe dans lequel vivait cette population de colons, aristocratique, du XVIIe au XIXe siècle. Bijoux en argent, cristaux de Baccarat, mobilier en jacaranda et, surtout, les « balangandas », les bijoux portés par les esclaves et qui constituaient l’essentiel de la fortune de leur existence : splendides ! Un véritable art, admirable ! Très belle visite complétant la précédente. Attention, une seule après-midi pour visiter ces deux endroits risque d’être trop juste : prévoir une grande journée ou plutôt deux demi-journées.
Est-il utile de préciser qu’aussi bien dans leur scénographie que pour leur accueil, ces musées se placent sur le même plan que celui de grands musées français ? En outre, s’ils ne sont pas gratuits – comme le musée d’art de Bahia -, le billet d’entrée est très accessible (entre 2 et 4 euros) et vous bénéficiez d’une climatisation très puissante (vous couvrir, sinon vous risquez d’attraper, comme moi, un rhume, une angine et une petite sinusite !...) ! Vous l’aurez compris, ces endroits vous sont très chaudement recommandés – merci Dimitri pour le tuyau !
Christophe Voros

jeudi 23 décembre 2010

Une île de rêve

Toute la région autour de l´île de Tinharé est superbe. Un catamaran part de Salvador. En deux heures vous y êtes. Et á Morro de São Paulo, les options d´hébergement sont nombreuses.

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lundi 20 décembre 2010

Faut-il avoir peur à Salvador ?

Les semaines qui ont précédé mon départ au Brésil, j’ai entendu une foule de réactions, dont certaines très surprenantes : « Tu vas au Brésil ?! Mais tu sais qu’il y a là-bas pas mal de violence ?! Surtout, fais attention à toi, ce n’est pas très sûr !... Pourquoi aller au Brésil ?! Il y a des endroits aussi jolis beaucoup plus sécurisés ! » Heureusement que les personnes qui s’inquiétaient autant pour moi n’avaient jamais mis les pieds au Brésil !... Je suis arrivé à Salvador sans aucune crainte. Dimitri nous avait au préalable fait certaines mises en garde qui avaient suffi à me rassurer ; car Salvador n’est en soi pas plus « dangereux » que Paris, c’est simplement une ville où les inégalités sociales sont plus vives. Plus de 30% des Bahianais ne mangent pas à leur faim !... Dans ces conditions, il est évident que parcourir les rues de la ville avec camescope Sony au cou, sac Vuitton au bras ou bague aux mille diamants au doigt ne peut relever que de la provocation ! C’est son comportement qui peut être dangereux pour soi. Car il ne faut pas chercher à se faire remarquer, lorsqu’on circule à Salvador : une tenue simple, pas de gadgets électroniques ni de bijoux (ils font des marques au bronzage), une attitude modeste, avenante, tranquille… En règle générale, les Bahianais sont très gentils. Ils n’ont jamais hésité à essayer de nous rendre service. Bien sûr, il y a ceux qui quêtent et qui réclament de manière insistante parfois. Il faut être ferme et clair dans son attitude, quelle qu’elle soit - chacun a sa conscience. Le plus dur est, quand on n’y est pas habitué, de faire face à ces gamins des rues, totalement sous l’emprise du crack, dénudés, amaigris, sales, crevant la dalle et faisant plusieurs années de moins que leur âge réel. Ils vous réclament un peu de nourriture, une canette – qu’ils s’empresseront de revendre aussitôt pour récupérer un peu d’argent pour le crack : il faut se préparer à en croiser au cours de votre séjour.
Il est également nécessaire de faire attention aux endroits que vous empruntez : inutile de tenter le diable et d’aller dans des rues situées en-dehors des quartiers touristiques ou fréquentés. Attention aussi à ne pas faire preuve de naïveté et de ne pas tenter de prendre des raccourcis passant dans des quartiers très défavorisés, comme l’auteur de ce texte a failli le faire car un homme lui faisait un signe !...
                                                              Christophe Voros

samedi 18 décembre 2010

Vues aériennes de Salvador

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BARRA AO FUNDO E NO DETALHE FORTE DE SANTA MARIA.jpgBARRA AO FUNDO E NO DETALHE FORTE DE SANTA MARIA.jpg
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CORREDOR DA VITÓRIO E FORTE SÃO MARCELO.jpgCORREDOR DA VITÓRIO E FORTE SÃO MARCELO.jpg
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ELEVADOR LACERDA.jpgELEVADOR LACERDA.jpg
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FORTE DE SANTO ANTONIO E FAROL DA BARRA.jpgFORTE DE SANTO ANTONIO E FAROL DA BARRA.jpg
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HOTEL PESTANA COM VISTA DO RIO VERMELHO E AMARALINA.jpgHOTEL PESTANA COM VISTA DO RIO VERMELHO E AMARALINA.jpg
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IGREJA DO SENHOR DO BOMFIM.jpgIGREJA DO SENHOR DO BOMFIM.jpg
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MONTE SERRAT E PONTA DO HUMAITÁ.jpgMONTE SERRAT E PONTA DO HUMAITÁ.jpg
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ORLA DE JAGUARIBE E PITUAÇÚ.jpgORLA DE JAGUARIBE E PITUAÇÚ.jpg
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PARQUE DE PITUAÇÚ.jpgPARQUE DE PITUAÇÚ.jpg
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PELOURINHO.jpgPELOURINHO.jpg
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PITUAÇÚ.jpgPITUAÇÚ.jpg
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PRÉDIOS CORREDOR DA VITÓRIA.jpgPRÉDIOS CORREDOR DA VITÓRIA.jpg
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jeudi 16 décembre 2010

João Gilberto & Caetano Veloso - Doralice

Trois grands noms de la musique populaire baianaise: João Gilberto, Caetano Veloso  interprètent Dorival Caymmi.

mercredi 15 décembre 2010

Dorival Caymmi - "Saudade da Bahia"

Dorival Caymmi a composé beaucoup de chansons qui sont aujourd´hui des classiques. Rares sont les artistes que n´ont pas interprété ses oeuvres. De Carmen Miranda á Maria Bethania.
                               

Carolina

Et voici le frêre, Caetano, le grand, l´unique. Cette chanson est une des plus anciennes et aussi des plus belles.


Maria Bethania - Casinha Branca

Soeur du chanteur et compositeur  Caetano Veloso, Maria Bethania (née en 1946)  est considérée comme la diva de la musique populaire brésienne.

Salvador vue du ciel

Ouvrez ce document.
Vous aurez ainsi une excellente idée de la ville de Salvador (3 millions d´habitants)


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vendredi 10 décembre 2010

Découvrir Salvador – le musée d’art sacré

Le meilleur moyen de découvrir une ville reste sans conteste la marche à pied ; ce mode de transport s’applique bien évidemment à Salvador, dont d’ailleurs le centre historique est interdit à la circulation automobile. Se munir de baskets légères ou de tongs, si vous êtes habitué à marcher avec, en sachant que le Pelourinho (le centre historique, « le Pilori ») est pavé et que les trottoirs sont souvent étroits et encombrés. Ainsi, piéton, vous vous trouverez dans les conditions les meilleures pour découvrir les façades colorées des maisons anciennes ou les édifices monumentaux, très souvent religieux, des XVIIe-XVIIIe siècles. Il faut dire que Salvador ne se présente pas comme une « ville-musée » dans laquelle on peut s’extasier à chaque coin de rue. C’est de toute une atmosphère qu’il faut s’imprégner pour, dans un second temps, être sensible à ses particularités historiques et architecturales. Par exemple, j’ai mis du temps à comprendre qu’à deux ou trois magnifiques façades de maisons restaurées puissent succéder plusieurs complètement délabrées ; il faut également franchir le portail de ses grandioses églises baroques – égratignées par le temps – pour en découvrir les intérieurs d’une richesse, voire d’un luxe, que rien – pour un néophyte de mon espèce – ne laissait deviner de la rue ! Découvrir Salvador nécessite du temps et je doute très fortement que les touristes débarquant dans la ville pour quelques heures ne soient sensibles à grand chose, sinon à certains aspects déplaisants consécutifs aux flux touristiques (marchands ambulants insistant, mendiants, sollicitations de toutes sortes pour quelques Réals…).
Une mention spéciale doit être décernée à un magnifique endroit que nous a vivement conseillé notre hôte Dimitri : le musée d’art sacré (Museu de Arte Sacra), installé dans l’ancien couvent Santa Teresa d’Avila. Pas facile à trouver, car en dehors du centre historique, mais pas trop loin non plus de la place de l’hôtel de Ville – à 10 mn. Des bâtiments mi-XVIIe siècle dans un parfait état de conservation – et magnifiquement restaurés – présentant une impressionnante collection d’œuvres religieuses des XVIIe et XVIIIe siècles, dans un souci de mise en valeur optimale. Un vrai labyrinthe avec des trésors variés dans chaque recoin : tableaux, reliquaires, statues, objets précieux… De quoi se rendre compte de la richesse de Salvador lors de son développement jusqu’au XVIIIe siècle et du rôle central qu’y ont joué les religieux (et de quoi pas mal s’interroger aussi !...). Dans chaque couloir, un gardien, vous indiquant l’endroit par lequel passer pour ne rien manquer et une surprise de taille : l’absence de visiteurs ! Durant les deux heures de visite, nous n’avons croisé que des membres du personnel ! Le registre d’accueil que nous avons signé nous l’a confirmé : nous étions les premiers de la journée à venir (vers 14h30) et, la veille, cinq personnes seulement ! Comment une telle merveille peut-elle être à ce point ignorée des visiteurs de Salvador ?! De l’ensemble des endroits que nous avons découverts en deux semaines, celui-ci remporte (pour le moment !) la palme d’or ! Les services touristiques de la ville devraient véritablement en faire un des fers de lance de leurs actions de promotion !

mardi 7 décembre 2010

Carnaval de Maragojipe 2009

Cette video amateur ne donne sans doute pas une idée tres flatteuse du carnaval de Maragogipe, á 134 kilomètres de Salvador. Mais, croyez-moi il vaut le déplacement! 

Bale Folclorico da Bahia

Carmen Miranda

L´extraordinaire petite portugaise que devint symbole du Brésil pendant la II Guerre Mondiale, chante un grand classique du compositeur baianais Dorival Caymmi

http://www.youtube.com/watch?v=ojo3I59Gn6c

dimanche 5 décembre 2010

Bouger à Salvador (suite)

Christophe continue son journal de voyage...
Pour ce qui nous concerne, nous avons bénéficié, dans la majeure partie des cas, de taxis attitrés, connaissances de Dimitri et bénéficiant de toute sa confiance – et de la nôtre par extension ! La seule fois où nous avons fait appel à un taxi « quelconque », ce fut un jour à un arrêt de bus : il s’arrêta, nous interpella par la fenêtre ouverte, et nous nous y engouffrâmes, avec une Bahianaise que nous ne connaissions pas et qui semblait vouloir aller dans la même direction que nous (du moins nous l’espérons pour elle !).
« Arrêt de bus » : voilà bien un terme qui mérite que l’on s’y attarde un peu ! En effet, il existe bel et bien quelques abris, ça et là, que l’on ne remarque pas toujours au premier abord. En réalité, ce sont les gens qui attendent que l’on voie. D’ailleurs, le plus sûr moyen de repérer une « station » de bus est de chercher un groupe de personnes attendant sur un trottoir et regardant dans la même direction. Et là, effectivement, vous verrez des bus s’arrêter à proximité du groupe : souvent assez près du trottoir, parfois au milieu de la route. Car ce qui semble avant tout compter pour un bus, c’est d’avancer. Les Bahianais doivent saisir leur bus au vol de telle sorte qu’ils n’en entravent pas la course effrénée. Ils font un signe bien visible au chauffeur de celui qui les intéresse et courent à l’arrière (l’entrée se fait par l’arrière, la sortie par l’avant, sauf pour les personnes âgées, handicapées et les femmes enceintes qui bénéficient d’un régime de faveur par la gratuité). Si vous n’êtes pas habitué à la marche en tongs, gardez vos baskets durant les premiers jours – conseil de prudence. Car, lorsque vous réussissez à monter dans le bus après un petit sprint élégant (combien nous sont passés sous le nez, faute d’avoir été assez réactifs et rapides !), ce dernier redémarre sans plus attendre, que la porte se soit refermée ou non. Il est donc important de bien s’accrocher pour ne pas à avoir à attendre le suivant. Avant la montée dans le bus, dernier conseil : apprenez à déchiffrer rapidement les directions et les principaux arrêts, mentionnés sur des panonceaux derrière le pare-brise et sur le côté, près de l’entrée. En effet, ne cherchez pas le plan des lignes, vous n’en trouverez pas. En revanche, pour pallier à ce manque, vous pouvez compter sur la gentillesse des Bahianais qui, même si vous parlez un déplorable portugais, n’hésiteront pas à se renseigner auprès du chauffeur pour vous. Un sourire, un pouce levé, et l’affaire est entendue. C’est en forgeant qu’on devient forgeron, non ?
Vous êtes arrivé à monter dans le bus ?  Bravo ! Mais avez-vous pensé à préparer votre monnaie ?! Le voyage est évidemment payant : 2,30 Réals en général, quelle que soit votre destination (parfois 2,50, ou 3 pour les bus plus petits et climatisés). Un(e) caissier(e) vous rend la monnaie si nécessaire (n’abusez pas avec des gros billets), vous passez le petit portillon et vous vous trouvez une place assise si vous avez de la chance. Il est en effet bien plus agréable de circuler assis : la conduite est vigoureuse – brusque pourront dire certains – et les amortisseurs sont morts depuis belle lurette ! Les bons côtés du« chaloupage » : des rencontres agréables ! Des Bahianais prêts à converser avec vous (trop peu de touristes prennent le bus, quel dommage !), quelques étrangers qui vous entendent parler le français et qui « adorent la France » (comme des jeunes Américaines de Boston qui rêvent de France !), des gens, même, essayant de blaguer avec vous (encore faut-il parler le Portugais, ce qui n’est pas le cas de l’auteur, qui a dû passer à côté de pas mal de choses !). En bref, le bus, c’est le moyen de locomotion urbain le plus pratique, le plus sympa et le plus économique ! A utiliser en complément de la marche !

samedi 4 décembre 2010

Premières impressions

Bem vindo au Brasil
Quand je suis arrivé à Salvador, le Brésil, c’était pour moi : Rio et ses plages, le soleil bien sûr, des baigneurs en string évidemment, la passion du football, la samba, le carnaval, l’importance de la religion, mais aussi les favellas, la drogue, la violence… Bref, une vision un peu binaire d’un Bourguignon ne s’étant jamais bien aventuré au-delà de l’Europe ! Il faut tout de même préciser que Birgit, une amie « citoyenne du monde » connaissant bien Bahia, m’avait mis en garde contre cette perception un peu téléphonée d’un pays aussi vaste… que l’Europe !
Nous arrivâmes ainsi à Salvador de Bahia un vendredi soir. Les premières images : des lumières par le hublot qui nous faisaient déjà un peu rêver, puis la chaleur moite en traversant l’aéroport, des vêtements hivernaux déjà trop encombrants (départ de Genève, 2° et quelques flocons précoces ; arrivée à Bahia, 26° à 23 heures) et l’impatience de retrouver notre maison d’accueil : Solar Santo Antonio ! C’était sans compter sur le service de police d’aéroport ! Deux files : une pour les Brésiliens (une vingtaine), l’autre pour les touristes (quelque 200 personnes). Des trois fonctionnaires chargés du contrôle, deux étaient affectés pour leurs compatriotes (heureux privilégiés !). Nous vîmes ainsi la file brésilienne fondre comme neige au soleil du pays ! Chouette, pensions-nous ! Enfin, notre tour ! Nao, nao !... Un des trois policiers s’en alla, un autre partit lire un fax dans son bureau avant de daigner enfin aider son collègue, avec nonchalance, à épuiser la longue queue de touristes… Bem vindo á Bahia !
Notre patient chauffeur de taxi, Beto, était encore là ! Ouf ! Merci Dimitri pour la logistique d’accueil, que c’est bon de se sentir attendu ! Le temps d’aller chercher la voiture et nous étions enfin immergés dans la vie bahianaise !... Premières émotions : les transports…
Bouger à Salvador
Pour un touriste de base arrivé à Bahia, le premier moyen de locomotion qui s’offre à lui est le taxi. Il est généralement blanc, avec une inscription sur la portière, mais pas toujours… On en voit très souvent, ils semblent très nombreux et, en roulant fenêtre ouvert, les chauffeurs n’hésitent pas à vous interpeller pour vous proposer leur service. Un Européen habitué aux stations clairement identifiés avec les taxis attendant sagement saura apprécié le changement : ici, c’est presque le taxi qui vient à vous ! Et ils sont efficaces ! Bien sûr, il est permis d’appréhender un peu au tout début la conduite sur les routes bahianaises : chaque chauffeur a sa propre interprétation de la limitation de la vitesse, les dépassements se font avec le klaxon, les intersections se prennent à l’instinct – et au réflexe -, les changements de file sont de mise toutes les 30 secondes au maximum ! Mais le baptême de la route une fois pris, ces nouvelles règles sont vite intégrées ! On se laisse presque enivrer par les courants d’air des fenêtres ouvertes et la décontraction affichée du chauffeur ! (á suivre)
Christophe Voros. .
Auteur du livre Sites clunisiens en Europe.                                                  
Dirige de front la Fédération et l’office de Tourisme de Cluny et du Clunisois.                                    En vacances á Salvador pour trois semaines

jeudi 2 décembre 2010

l´enfant et le colibri

Si vous aimez les oiseaux, souvenez-vous qu´il y a encore de nombreuses variétés de colibris au Brésil
  
An - Rescuing a hummingbird.wmv
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