Le terreiro de candomblé Bate-Folha, de rite Angola, est un des plus beaux de Salvador. Situé loin de centre, les touristes y sont rares, mais toujours bien-venus. à condition que ceux-ci comprennent qu´il ságit d´une religion et non d´un spectacle folklorique.
samedi 26 février 2011
vendredi 25 février 2011
L´AMAZONIE MENACÉE!
Je suis chargé des relations presse à Survival International, mouvement mondial de soutien aux peuples indigènes fondé en 1969. Je vous remercie du soutien que vous avez pu nous apporter en mentionnant et diffusant notre travail dans vos articles sur votre blog 'Tourisme à Bahia. De façon générale, c'est avec plaisir que je lis le travail d'information critique et passionné que vous réalisez.
Je me permets de vous contacter aujourd’hui afin de vous faire connaître notre récent travail et notre campagne actuelle en faveur des Indiens d’Amazonie menacés par les nombreux projets de constructions de barrages au Brésil, plus particulièrement par le projet du barrage de Belo Monte (http://www.survivalfrance.org/sur/barrage-belo-monte ).
Il y a plusieurs semaines de cela, vous avez publié publié un article portant sur ce barrage et les graves dangers qu'un tel barrage représente. Comme vous le savez sans doute, s’il est construit, ce méga-barrage sur la rivière Xingu deviendra le troisième plus grand barrage au monde. Il dévastera une grande partie des forêts et des stocks de poissons dont dépendent des milliers d’Indiens pour leur survie,a lors même que plusieurs rapports récents attestent de la présence d’Indiens isolés près du site de construction.
Cette semaine, trois représentants indiens d’Amazonie ont entamé une tournée européenne pour protester contre les barrages qui menacent leurs terres et la vie de milliers d’entre eux. Leur délégation sera à Paris aujourd'hui et demain (vendredi 25 et samedi 26 février) et à Londres la semaine prochaine, pour donner des conférences de presse et assister à des manifestations organisées par Survival International.
Si vous souhaitez en savoir davantage à ce sujet, je vous invite à visiter notre communiqué de presse s’y rapportant: http://www.survivalfrance.org/actu/7024
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site internet à l'adresse suivante : http://www.survivalfrance.org/
Nous vous avons ajouté à notre liste de contacts dans la rubrique 'Amérique Centrale et Amérique du Sud’ en espérant que vous pourrez contribuer à la diffusion des communiqués de presse que nous publions régulièrement.
Vous trouverez dans notre prochain envoi un lien permettant de modifier votre profil afin de spécifier vos centres d’intérêt et de cibler les informations que vous souhaitez recevoir (par thème - Photos, Environnement ... - , ou par région - Afrique, Océanie, etc).
Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter Sophie Baillon: sb@survivalfrance.org ou au (+33) (0)1 42 41 44 10.
Cordialement,
Alexandre Tavin
Département Média et Presse Internationale
Survival International (France)
18 rue Ernest et Henri Rousselle
75013 Paris
France
(+33) (0)1 42 41 47 62
Je me permets de vous contacter aujourd’hui afin de vous faire connaître notre récent travail et notre campagne actuelle en faveur des Indiens d’Amazonie menacés par les nombreux projets de constructions de barrages au Brésil, plus particulièrement par le projet du barrage de Belo Monte (http://www.survivalfrance.org/sur/barrage-belo-monte ).
Il y a plusieurs semaines de cela, vous avez publié publié un article portant sur ce barrage et les graves dangers qu'un tel barrage représente. Comme vous le savez sans doute, s’il est construit, ce méga-barrage sur la rivière Xingu deviendra le troisième plus grand barrage au monde. Il dévastera une grande partie des forêts et des stocks de poissons dont dépendent des milliers d’Indiens pour leur survie,a lors même que plusieurs rapports récents attestent de la présence d’Indiens isolés près du site de construction.
Cette semaine, trois représentants indiens d’Amazonie ont entamé une tournée européenne pour protester contre les barrages qui menacent leurs terres et la vie de milliers d’entre eux. Leur délégation sera à Paris aujourd'hui et demain (vendredi 25 et samedi 26 février) et à Londres la semaine prochaine, pour donner des conférences de presse et assister à des manifestations organisées par Survival International.
Si vous souhaitez en savoir davantage à ce sujet, je vous invite à visiter notre communiqué de presse s’y rapportant: http://www.survivalfrance.org/actu/7024
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre site internet à l'adresse suivante : http://www.survivalfrance.org/
Nous vous avons ajouté à notre liste de contacts dans la rubrique 'Amérique Centrale et Amérique du Sud’ en espérant que vous pourrez contribuer à la diffusion des communiqués de presse que nous publions régulièrement.
Vous trouverez dans notre prochain envoi un lien permettant de modifier votre profil afin de spécifier vos centres d’intérêt et de cibler les informations que vous souhaitez recevoir (par thème - Photos, Environnement ... - , ou par région - Afrique, Océanie, etc).
Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à contacter Sophie Baillon: sb@survivalfrance.org ou au (+33) (0)1 42 41 44 10.
Cordialement,
Alexandre Tavin
Département Média et Presse Internationale
Survival International (France)
18 rue Ernest et Henri Rousselle
75013 Paris
France
(+33) (0)1 42 41 47 62
jeudi 24 février 2011
Les secrets révélés du métissage à la brésilienne
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Nation métisse par excellence et fière de l'être, le Brésil possède un mélange humain encore plus réussi qu'il ne le pensait. Tel est le principal enseignement de l'étude scientifique coordonnée par le généticien brésilien Sergio Danilo Pena, de l'université du Minas Gerais et publiée dans la revue PLoS (http://www.plosgenetics.org/). Cette enquête visait à déchiffrer les traits ancestraux de la population brésilienne à travers l'examen des gènes d'un échantillon d'un millier de personnes.
Principale surprise : chez tous les Brésiliens, quelle que soit la couleur de leur peau, prédomine un héritage génétique européen. Il représente, selon les régions du pays, entre 60 % dans le Nord-Est et 77 % dans le Sud des gènes humains.
Même les Brésiliens qui se définissent comme "noirs" - l'une des cinq "couleurs ou races" retenues par les statistiques officielles - ont une forte "ancestralité" européenne. C'est le cas des Afro-Brésiliens de l'Etat de Bahia, dans le Nordeste, dont le patrimoine génétique est européen à 54 %. Métissage oblige, les gènes européens des mulâtres vivant dans le nord du pays sont encore plus nombreux (68 %).
Dans le passé, les ethnologues se contentaient de classer les Brésiliens selon la couleur de leur peau. En ajoutant quelques catégories, correspondant au fruit d'unions interethniques : dans Tristes tropiques, Claude Lévi-Strauss mentionne notamment les mestiços, croisés de Blanc et de Noir, les caboclos, de Blanc et d'Indien, et les cafusos, d'Indien et de Noir.
"Blanchissement" ethnique
Le décryptage de l'ADN permet de relativiser l'hétérogénéité supposée du peuple brésilien. "Nous nous attendions à une forte ancestralité européenne dans le Sud et le Sud-Est, mais pas dans le Nord et le Nord-Est, s'étonne Sergio Pena. Génétiquement, le Brésil est bien plus homogène qu'on ne le pensait."
Ce généticien rappelle au passage une évidence : l'héritage ancestral n'est pas forcément lié à l'apparence physique. Pour une raison simple : sur les quelque 30 000 gènes d'un corps humain, 30 au maximum déterminent "la couleur de la peau et des yeux, la forme du visage, la taille du nez".
Les résultats de cette étude renvoient à l'histoire du Brésil. Lors de sa découverte, le pays comptait au moins 3 millions d'indigènes ; ils ne sont plus que 1 million. Entre le XVIe siècle et 1850, près de 4 millions d'esclaves ont été acheminés d'Afrique.
La politique de "blanchissement" ethnique, inspirée par les théories racistes de Gobineau - qui fut diplomate à Rio -, puis l'abolition de l'esclavage, en 1888, encouragent l'afflux d'immigrants européens : 6 millions depuis 1872. "Tout Brésilien, même quand il est clair et qu'il a les cheveux blonds, porte dans l'âme l'ombre ou la marque de l'indigène ou du Noir", notait en 1952 l'ethnologue Gilberto Freyre. L'inverse aussi est vrai.
Nation métisse par excellence et fière de l'être, le Brésil possède un mélange humain encore plus réussi qu'il ne le pensait. Tel est le principal enseignement de l'étude scientifique coordonnée par le généticien brésilien Sergio Danilo Pena, de l'université du Minas Gerais et publiée dans la revue PLoS (http://www.plosgenetics.org/). Cette enquête visait à déchiffrer les traits ancestraux de la population brésilienne à travers l'examen des gènes d'un échantillon d'un millier de personnes.
Principale surprise : chez tous les Brésiliens, quelle que soit la couleur de leur peau, prédomine un héritage génétique européen. Il représente, selon les régions du pays, entre 60 % dans le Nord-Est et 77 % dans le Sud des gènes humains.
Même les Brésiliens qui se définissent comme "noirs" - l'une des cinq "couleurs ou races" retenues par les statistiques officielles - ont une forte "ancestralité" européenne. C'est le cas des Afro-Brésiliens de l'Etat de Bahia, dans le Nordeste, dont le patrimoine génétique est européen à 54 %. Métissage oblige, les gènes européens des mulâtres vivant dans le nord du pays sont encore plus nombreux (68 %).
Dans le passé, les ethnologues se contentaient de classer les Brésiliens selon la couleur de leur peau. En ajoutant quelques catégories, correspondant au fruit d'unions interethniques : dans Tristes tropiques, Claude Lévi-Strauss mentionne notamment les mestiços, croisés de Blanc et de Noir, les caboclos, de Blanc et d'Indien, et les cafusos, d'Indien et de Noir.
"Blanchissement" ethnique
Le décryptage de l'ADN permet de relativiser l'hétérogénéité supposée du peuple brésilien. "Nous nous attendions à une forte ancestralité européenne dans le Sud et le Sud-Est, mais pas dans le Nord et le Nord-Est, s'étonne Sergio Pena. Génétiquement, le Brésil est bien plus homogène qu'on ne le pensait."
Ce généticien rappelle au passage une évidence : l'héritage ancestral n'est pas forcément lié à l'apparence physique. Pour une raison simple : sur les quelque 30 000 gènes d'un corps humain, 30 au maximum déterminent "la couleur de la peau et des yeux, la forme du visage, la taille du nez".
Les résultats de cette étude renvoient à l'histoire du Brésil. Lors de sa découverte, le pays comptait au moins 3 millions d'indigènes ; ils ne sont plus que 1 million. Entre le XVIe siècle et 1850, près de 4 millions d'esclaves ont été acheminés d'Afrique.
La politique de "blanchissement" ethnique, inspirée par les théories racistes de Gobineau - qui fut diplomate à Rio -, puis l'abolition de l'esclavage, en 1888, encouragent l'afflux d'immigrants européens : 6 millions depuis 1872. "Tout Brésilien, même quand il est clair et qu'il a les cheveux blonds, porte dans l'âme l'ombre ou la marque de l'indigène ou du Noir", notait en 1952 l'ethnologue Gilberto Freyre. L'inverse aussi est vrai.
Jean-Pierre Langellier Le Monde
Article paru dans l'édition du 24.02.11
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